Les hautes plateaux du Velay offrent une grande variété de territoires; 3 régions naturelles s’individualisent : à l’Ouest le Déves, à l’Est le plateau oriental aussi appelé le Mezenc et au centre le bassin du Puy.
Entre la chaine du Dèves et le massif du Mézenc s’étire un pays montagneux ou les paysages restent la trace d’un passé volcaniques tumultueux.
Le Mont Mézenc d’origine volcanique culmine à 1753 mètres d’altitude. Il a la particularité d’avoir un découpage administratif de ses cimes entre deux départements l’Ardèche (1753m) et Haute Loire (1744m) C’est également une réserve biologique qui fait partie des espaces naturels protégés avec une volonté de conserver le patrimoine local et forestier (landes, mares, tourbières, dunes).
Dans cette réserve, 6 communes des 2 départements (dont Freycenet la Cuche) une gestion commune pour la protection d’espèces ou d’habitats menacés a été mis en place afin de préserver l’espace.
Situé entre les vallées de la Loire et de l'Allier, le Velay est un plateau basaltique issu des éruptions des volcans auvergnats. L'action de l'érosion lui a donné ses paysages actuels si typiques, à l'image du Puy-en-Velay, un bassin hérissé de pitons volcaniques.
LE GEVAUDAN :
Grâce à la variété de ses paysages de moyenne montagne, à la fois préservés et mis en valeur par l’agropastoralisme, le Pays du Gévaudan est un territoire propice aux sports de pleine nature et au développement d’un tourisme durable et de qualité.
Situé à seulement 1h30 de Montpellier et de Clermont-Ferrand, le Pays du Gévaudan dispose d’atouts majeurs pour des séjours en famille ou entre amis, avec des sites emblématiques comme le Point Sublime (Gorges du Tarn), de nombreux circuits de randonnées à pieds (GR Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, Saint-Guilhem-le Désert, Urbain V) ou en vélo (Vallée du Lot), la pratique de l’escalade, la baignade ou encore le ski dans les stations de l’Aubrac et de la Margeride. Le développement des activités de pleine nature a été reconnu récemment pour la partie ouest du Pays par la création d’un Pôle de Pleine Nature, porté par le Parc naturel régional de l’Aubrac.
Le Pays du Gévaudan séduira également les adeptes de belles pierres par la richesse de son histoire et de son patrimoine, avec les cités médiévales de Marvejols et du Malzieu-Ville, mais aussi Javols qui fut un site important de la période gallo-romaine.
LE MONT LOZERE :
Le point culminant des Cévennes !
Au cours de votre parcours vous arriverez au pic de Finiels s’élevant à 1699 m d’altitude.
Ailleurs, la végétation s'orne de graminées, de pensées et de tulipes sauvages, de genêt purgatif, de gentiane jaune, de myrtille, de callune, de canche flexueuse... Sans oublier la faune et ses lézards, oiseaux migrateurs, sangliers, cerfs et chevreuils qu'il n'est pas rare de voir dans les forêts de hêtres et de sapins. Menhirs, vestiges gallo-romains, villages médiévaux, c''est un musée à ciel ouvert que l'on peut contempler à loisir. Alors ne vous privez pas ! Le long des montjoies, ces pierres dressées qui guidèrent déjà Robert Louis Stevenson en son temps, le sentier grimpe, grimpe, grimpe. Il n’a pas jugé utile de faire des zigzags. Tel une flèche, il se lance droit devant à l’assaut du toit de la Lozère. Serez-vous aussi véloces, lorsqu’à votre tour, vous vous confronterez aux 4 kms de pente pour 300 mètres de dénivelé positif ?
Pour vous motiver, pensez à ce qui vous attend au sommet. Un encas, peut-être. Une gorgée d’eau fraîche, sans doute. Mais aussi et surtout, un splendide panorama sur les vallées cévenoles. Promis, vous saurez bientôt pourquoi Stevenson les surnomma les « collines bleues ». Dans 4 kms, précisément.
LES CAUSSES ET CÉVENNES :
Le site, s’étendant sur 302 319 ha au sud du Massif Central, constitue un paysage de montagnes tressées en profondes vallées qui est représentatif de la relation existante entre les systèmes agropastoraux et leur environnement biophysique, notamment au travers des drailles ou routes de transhumances. Les villages et les grandes fermes en pierres situées sur les terrasses profondes des Causses reflètent l’organisation des grandes abbayes à partir du XIe siècle. Le mont Lozère, faisant partie du site, est l’un des derniers lieux où l’on pratique toujours la transhumance estivale de la manière traditionnelle, en utilisant les drailles.
Les paysages des hautes terres des Causses ont été façonnés par l’agro-pastoralisme durant trois millénaires. Au Moyen Âge, le développement des villes dans les plaines méditerranéennes environnantes et, en particulier, la croissance des institutions religieuses, ont suscité l’évolution des structures d’élevages, dont les fondements sont encore en place aujourd’hui. Trop pauvre pour accueillir des villes, trop riche pour être abandonné, le paysage des Causses et des Cévennes est le résultat de la modification de l’environnement naturel.Ils présentent pratiquement chacun des types d’organisation pastorale rencontrés sur le pourtour de la Méditerranée (agro-pastoralisme, sylvo-pastoralisme, transhumance et pastoralisme sédentaire). La zone a une vitalité remarquable résultant du vif renouveau des systèmes agricoles. Cette zone est un exemple majeur et viable de l’agro-pastoralisme méditerranéen. Sa préservation est nécessaire pour traiter les menaces provenant des problèmes sociaux, économiques et environnementaux auxquels de tels paysages sont confrontés dans le monde entier. D’un point de vue historique, les Causses et les Cévennes conservent de nombreux témoignages de l’évolution de sociétés pastorales sur plusieurs siècles. Leur important patrimoine bâti, leurs caractéristiques paysagères et associations immatérielles, qui reflètent la tradition, seront préservés grâce au renouveau contemporain des systèmes agraires.
Chemin de stevenson avec un âne
Déroulé du voyage conforme au descriptif. Des félicitations à Christian, le propriétaire du gîte « le Barri de Meyssouzac » pour la qualité de son accueil, le confort de son gîte et la qualité du repas !
Tout l’inverse malheureusement au gîte du Chastel au Pont de Montvert.
Note: 4 / 5