Le Velay
Les hautes plateaux du Velay offrent une grande variété de territoires; 3 régions naturelles s’individualisent : à l’Ouest le Déves, à l’Est le plateau oriental aussi appelé le Mezenc et au centre le bassin du Puy.
Entre la chaine du Dèves et le massif du Mézenc s’étire un pays montagneux ou les paysages restent la trace d’un passé volcaniques tumultueux.
Le Mont Mézenc d’origine volcanique culmine à 1753 mètres d’altitude. Il a la particularité d’avoir un découpage administratif de ses cimes entre deux départements l’Ardèche (1753m) et Haute Loire (1744m) C’est également une réserve biologique qui fait partie des espaces naturels protégés avec une volonté de conserver le patrimoine local et forestier (landes, mares, tourbières, dunes).
Situé entre les vallées de la Loire et de l'Allier, le Velay est un plateau basaltique issu des éruptions des volcans auvergnats. L'action de l'érosion lui a donné ses paysages actuels si typiques, à l'image du Puy-en-Velay, un bassin hérissé de pitons volcaniques.
Le Gévaudan
Un pays légendaire où les petites vallées accueillent des forêts sauvages éclairées de pâturages et de marais… où le silence laisse deviner le murmure des nombreux ruisseaux et où les tapis de mousse invitent au repos… jusqu’à ce que l’odeur des framboisiers et des bouleaux réveillent ensemble tous les sens…
Le Mont Lozère
Le point culminant des Cévennes !
Au cours de votre parcours vous arriverez au pic de Finiels s’élevant à 1699 m d’altitude.
Ailleurs, la végétation s'orne de graminées, de pensées et de tulipes sauvages, de genêt purgatif, de gentiane jaune, de myrtille, de callune, de canche flexueuse... Sans oublier la faune et ses lézards, oiseaux migrateurs, sangliers, cerfs et chevreuils qu'il n'est pas rare de voir dans les forêts de hêtres et de sapins. Menhirs, vestiges gallo-romains, villages médiévaux, c''est un musée à ciel ouvert que l'on peut contempler à loisir. Alors ne vous privez pas ! Le long des montjoies, ces pierres dressées qui guidèrent déjà Robert Louis Stevenson en son temps, le sentier grimpe, grimpe, grimpe. Il n’a pas jugé utile de faire des zigzags. Tel une flèche, il se lance droit devant à l’assaut du toit de la Lozère. Serez-vous aussi véloces, lorsqu’à votre tour, vous vous confronterez aux 4 kms de pente pour 300 mètres de dénivelé positif ?
Pour vous motiver, pensez à ce qui vous attend au sommet. Un encas, peut-être. Une gorgée d’eau fraîche, sans doute. Mais aussi et surtout, un splendide panorama sur les vallées cévenoles. Promis, vous saurez bientôt pourquoi Stevenson les surnomma les « collines bleues ». Dans 4 kms, précisément.
Les Causses et Cévennes
Le site constitue un paysage de montagnes tressées en profondes vallées qui est représentatif de la relation existante entre les systèmes agropastoraux et leur environnement biophysique, notamment au travers des drailles ou routes de transhumances. Les villages et les grandes fermes en pierres situées sur les terrasses profondes des Causses reflètent l’organisation des grandes abbayes à partir du XIe siècle. Le mont Lozère, faisant partie du site, est l’un des derniers lieux où l’on pratique toujours la transhumance estivale de la manière traditionnelle, en utilisant les drailles.
Les paysages des hautes terres des Causses ont été façonnés par l’agro-pastoralisme durant trois millénaires. Au Moyen Âge, le développement des villes dans les plaines méditerranéennes environnantes et, en particulier, la croissance des institutions religieuses, ont suscité l’évolution des structures d’élevages, dont les fondements sont encore en place aujourd’hui. Trop pauvre pour accueillir des villes, trop riche pour être abandonné, le paysage des Causses et des Cévennes est le résultat de la modification de l’environnement naturel.Ils présentent pratiquement chacun des types d’organisation pastorale rencontrés sur le pourtour de la Méditerranée (agro-pastoralisme, sylvo-pastoralisme, transhumance et pastoralisme sédentaire). La zone a une vitalité remarquable résultant du vif renouveau des systèmes agricoles. Cette zone est un exemple majeur et viable de l’agro-pastoralisme méditerranéen. Sa préservation est nécessaire pour traiter les menaces provenant des problèmes sociaux, économiques et environnementaux auxquels de tels paysages sont confrontés dans le monde entier. D’un point de vue historique, les Causses et les Cévennes conservent de nombreux témoignages de l’évolution de sociétés pastorales sur plusieurs siècles. Leur important patrimoine bâti, leurs caractéristiques paysagères et associations immatérielles, qui reflètent la tradition, seront préservés grâce au renouveau contemporain des systèmes agraires.