Le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges
Patrimoine Naturel :Le Parc offre une vaste palette de milieux naturels. À lui seul, le massif forestier couvre les deux tiers du territoire. Pour autant, le Parc est riche d’une multitude d’autres milieux. Les hautes chaumes (prairies d’altitude), les tourbières, les cirques glaciaires, les falaises rocheuses, les éboulis, les lacs et autres rivières s’entremêlent dans une rare harmonie.
Plus bas, prairies, pâturages, vergers, vignobles et pelouses calcaires tapissent les vallées en un camaïeu végétal aux couleurs changeantes. Ces entités naturelles, d’un intérêt biologique et écologique exceptionnel, ont été reconnues d’intérêt européen dans le cadre du programme
Natura 2000 en faveur de la biodiversité (qui concerne près de 25% du Parc). Cinq
Réserves Naturelles Nationales mais également trois réserves régionales et quinze réserves biologiques en milieu forestier participent également à la protection des milieux et des espèces les plus prestigieux (sur près de 3,5 % du territoire). La nature « ordinaire » est prise en compte dans les documents d’urbanisme ainsi que les corridors écologiques pour faire vivre la biodiversité à l’échelle du territoire en garantissant la mobilité des espèces.
Patrimoine Culturel :Le Parc naturel régional des Ballons des Vosges est un territoire vivant, dont l’homme a su très tôt exploiter l’eau, le bois, la pierre et le sous-sol pour développer l’industrie et l’artisanat. Il est également l’héritier d’une histoire mouvementée liée aux conflits mondiaux.
Le Parc compte plus de 350 sites inscrits ou classés monuments historiques, 2 territoires labellisés Pays d’art et d’histoire, le Val d’Argent et le Pays de Guebwiller, une dizaine de villages remarquables et enfin 2 sites remarquables du goût, Fougerolles et le Val d’Ajol. Une soixantaine de musées, sites patrimoine (moulin, scierie hydraulique, galerie de mine…), centres d’interprétation, une quarantaine de sentiers de découverte et historiques animés par des associations et acteurs locaux sont l’occasion de découvrir la richesse des patrimoines du Parc.
Des thèmes d’une grande variété y sont traités. Des patrimoines industriels aux savoir-faire, en passant par l’art et l’histoire, la mémoire et enfin la nature.
La réserve naturelle de Tanet-Gazon du Faing
Située sur le versant lorrain de la grande crête des Vosges, près du col du Calvaire, la réserve naturelle de Tanet-Gazon du Faing assure, sur 505 hectares, la protection de hautes-chaumes et de tourbières remarquables ainsi que de leur écrin de forêts montagnardes.
La forêt mélangée de hêtres, sapins et épicéas ne dépasse guère les 1000 m d’altitude. On y trouve cerfs, chamois et chevreuil ainsi que l’avifaune typique de ce milieu : pic noir, grand tétras, gélinotte et chouette de Tengmalm. Plus haut, c’est le domaine des chaumes où prospèrent la callune ou fausse-bruyere et la myrtille nommée localement "brimbelle". Les pipits ou alouettes, viennent y nicher. Des chaos de rochers granitiques parsèment la crête et les falaises dominant l’Alsace abritent le faucon pélerin. Autour des tourbières (faing) du site, la canneberge et la présence des bouleaux renforce l’aspect nordique du paysage. On y trouve l’œillet superbe, le rossolis à feuille rondes et les linaigrettes. La flore de la réserve naturelle compte 519 espèces. Un sentier pédagogique permet de la découvrir.
Le Pays Welche :
En Alsace, dans le département du Haut Rhin, les communes d'Orbey, Lapoutroie, Le Bonhomme, Fréland et Labaroche constituent le canton de Lapoutroie depuis la révolution. Avant cette époque, c'était le Val d'Orbey, territoire roman inscrit depuis longtemps dans une Alsace gemanique : Le pays Welche. Ce mot est d'origine germanique "Welsch" signifiant étranger. Un étranger qui parle une langue autre que germanique, d'origine romane.
La voie principale qui traverse le pays Welche est la route du col du Bonhomme qui relie la région de Colmar en Alsace à celle de Saint Dié en Lorraine. Cette route secondaire, a été longtemps utilisée par les moines de l'abbaye de Saint Dié qui possédaient des propriétés en Alsace et à Labaroche dans le val d'Orbey. Ces moines auraient, selon les historiens, envoyé des paysans lorrains pour y valoriser les terres. Déjà au Xème siècle, on trouve des lieux possédant des noms à la fois d'origine germanique et romane.
Orbey existe déjà au XI ème siècle, sous le nom de Orbei. Le village appartient aux comtes d'Eguisheim. En 1138, est fondée l'abbaye cistérienne de Pairis. L'abbaye entretient des rapports quelquefois conflictuels avec les habitants d'Orbey. Orbey fait partie de la seigneurerie du Hohnack, qui passe des Eguisheim aux Ferrette puis aux Habsbourg, qui le concèdent en fief aux seigneurs de Ribeaupierre.
Le château du Hohnack veillera sur les vallées jusqu'en 1655, où il fut démantelé sur ordre de Louis XIV comme de nombreux autres châteaux et forteresses de Lorraine. Il faut préciser que le Val d'Orbey venait d'entrer dans le royaume de France en 1648 à la fin de la terrible guerre de trente ans, suite à la signature du traité de Westphalie. La guerre avait laminé la population des deux tiers suite au passage des différentes armées et à leurs exactions.
Le XVIIIème siècle sera celui du redressement, la population augmente fortement et de nombreuses fermes se construisent. Ces fermes soulignent encore la spécificité du pays Welche, puisque celles-ci sont dispersées contrairement au reste de l'Alsace où l'habitat est plutôt groupé. Mais ces terres difficiles ne suffisent pas à nourrir la population, et de nombreux conflits opposent les paysans aux autorités.
Après la révolution, en 1798, Orbey est le village le plus peuplé du Val d'Orbey avec plus de 3000 habitants, mais c'est Lapoutroie qui devient chef du nouveau canton : Le canton de Lapoutroie.
Au XIX ème siècle, des manufactures textiles s'installent à Orbey, profitant de l'énergie hydraulique disponible et de la main d'oeuvre. Les paysans deviennent ouvriers tout en conservant souvent une activité agricole. En 1849, l'industriel Herzog confie à son gendre Eugène Lefébure, la nouvelle usine créée près de la Weiss. Eugène Lefébure nommé maire d'Orbey, entame une carrière politique au service du second empire. En 1858 une grande église néogothique remplace le modeste édifice précédent. La population est à son apogée avec plus de 5000 habitants, mais pour peu de temps, car beaucoup de familles sont pauvres et sont obligées d'émigrer.
Suite à la défaite de 1871, l'Alsace devient allemande, Orbey devient Urbeis. La langue allemande s'impose dans l'administration et à l'école, mais le français et le patois Welche résistent. En 1914, la majorité de la population parle et écrit l'allemand, tout en s'exprimant en patois. La bataille du Linge ensanglante les hauteurs en 1915, Orbey est évacuée en 1916 suite aux violents bombardements qui s'abattent.
La paix retrouvée en 1918 est de courte durée ; Orbey est de nouveau annexée par l'Allemagne nazie en 1939.
Les occupants s'acharnent sur la particularité Welche, en germanisant les noms de famille.
De nombreux jeunes sont obligés de combattre sous l'uniforme allemand ; d'autres rejoignent la résistance. Orbey est libérée les 15-16 décembre 1944 après deux mois de durs combats et de destruction.
L'entre deux guerres avait été mis à profit pour construire de nombreuses usines textiles. La différence de niveau (100 m) entre le Lac Blanc et le Lac Noir est utilisée pour produire de l'électricité dans une usine construite au Lac Noir. Malgré un grave accident en 1934 qui fera neuf victimes, l'usine fonctionnera jusqu'aux années 2000.
Le col des Bagenelles
Situé à 903 mètres d’altitude, le col des Bagenelles offre la plus belle vue sur la vallée. Arrêtez-vous au col des Bagenelles pour admirer ce panorama à couper le souffle.
Au printemps comme en été, vous pourrez y trouver un peu de fraîcheur pour votre départ de randonnée.
Montgoutte :
Blottie au cœur d’un vallon boisé, la nécropole militaire de Montgoutte abrite plus d’un millier de sépultures de soldats allemands, reposant à l’ombre d’une croix de guerre monumentale de 12 mètres de hauteur.
Elle fut construite en 1916-1917 par les autorités militaires allemandes, pour pallier la problématique de la dispersion et de l’entretien des tombes, tout en offrant des sépultures dignes pour les soldats tombés pour la patrie.
Cette nécropole dégage une atmosphère singulière, mêlant majesté, sérénité et spiritualité. Dans ce cadre verdoyant, l’Histoire et la Nature se côtoient et s’écoulent lentement tout au long des saisons et du ruisseau qui traverse les lieux.
Le Haycot :
À 1085 m d’altitude, le Haycot offre un spot à couper le souffle, idéal pour se ressourcer en profitant du grand air. Vous aurez une belle vue sur la Côte d’Echery et la ligne bleue des Vosges qui s’étend à perte de vue. Avec le soleil au rendez-vous, c’est un bel endroit pour pique-niquer !
Le Haycot est à l’origine une ancienne laiterie fondée par des amish. Issue du mouvement anabaptiste, la communauté Amish fut fondée par Jacob Amann à Sainte-Marie-aux-Mines en 1693. Elle prône une vie communautaire, frugale, avec des règles de vie austères, en se tenant à l’écart de la société. Conformément à leur doctrine religieuse, les amish se sont installés sur les hauteurs du Val d’Argent pour y développer l’agriculture de montagne. Expulsés en 1712, les Amish ont ensuite trouvé refuge en Pennsylvanie. Leurs fermes furent reprises par des agriculteurs des vallées voisines, et elles devinrent progressivement des fermes auberges, avec l’essor du tourisme de montagne dans la deuxième moitié du 19ème siècle.
Le Rocher des Reptiles
Le massif du Taennchel est un plateau montagneux, dont les roches de grès furent sculptées par la pluie et les vents au fil du temps.
Ces rochers aux formes mystérieuses ont fasciné la population du secteur, qui leur ont attribué des noms évocateurs : les rocher des géants, des titans, ou trois tables suggèrent l’existence d’un peuple de géants, de fées et êtres fantastiques qui occupaient les lieux à des temps immémoriaux.
Le rocher des Reptiles a la forme d'un crocodile figé depuis la nuit des temps. Depuis son sommet, qui culmine à 954 mètres, on peut contempler une superbe vue sur Sainte-Croix-aux-Mines, Lièpvre, Rombach-le-Franc, et qui s’étend jusqu’à la montagne du Chalmont et au rocher du Coucou.
La Vallée de Kaysersberg :
Situé à l'ouest de Colmar, la vallée de Kaysersberg est l'un des endroits les plus distinctifs d'Alsace, plein de vignobles et de villages pittoresques tels que Orbey, Kaysersberg, Katzenthal ou Lapoutroie .... En été, les randonneurs et les cyclistes de montagne s’y rejoignent. Dans cette vallée, les forêts et les lignes douces du vignoble de montagne offrent un somptueux paysage bucolique. La succession de village transforme la vallée en un étonnant terroir d'aspect médiéval au coeur du Parc naturel Régional des Ballons des Vosges.
Avec l’arrivée de la neige, la vallée devient un lieu idéal pour les sports d'hiver. La Station de ski du Lac Blanc permet la pratique de la raquette en fôret ou sur les sommets des Vosges.
En Alsace, la magie opère aussi avec les marchés de Noël ! Depuis de nombreuses années, les marchés authentiques invitent des artisans et des producteurs qui proposent des jouets en bois, des décorations ou des spécialités culinaires de la région.
RANDONNEE BIEN ETRE VOSGES ET LAC BLANC EN LIBERTE
La région sous le soleil est superbe. Nous avons eu un très beau temps. Les 4 randos sont belles et diversifiées. Nous n’avons pas fait la dernière dans les vignes car il faisait trop chaud. Cela nous a permis de faire du tourisme.
Les iindications fournies concernant les traçés sont un peu succinctes, surtout pour le premier circuit du Mémorial du Linge, où nous avons marché une vingtaine de kilomètres. Heureusement que Raphaële a pu nous transmettre les GPX compatibles avec mon Garmin, avant notre départ. Malgré celà nous avons pas mal galéré. C’est pour cela que des explications papier auraient été très utiles.
Pour notre repas au Gazon du Faing, nous avons dû payer un petit complément pour déguster le repas marcaire, car il avait été retenu un repas tartes.
Le Bonhomme est un village très bruyant. Beaucoup de passage de camions. Mais l’hôtel est très bien, le personnel et les également (nous aurions quand même souhaité déguster au moins un repas alsacien durant le séjour).
Une mention spéciale pour l’Auberge de la Canardière. Très bon repas et excellent accueil par la propriétaire très souriante.
Mais globalement nous avons passé un très bon séjour.
Note: 2 / 5
Avis Randonnée bien être Vosges et Lac Blanc en liberté
J’ai adoré ce séjour en autonomie dans les Vosges :
L’hôtel était top, avec un chambre douillette (petit bémol d’être située sur la rue qui est passante notamment le matin), repas très copieux avec des produits locaux, personnel aux petits soins et le plaisir de la balnéo tous les soirs.
Les randonnées étaient très chouettes, du niveau promis. Hors mis le 1er jour où ça a bien cafouillé (impossible de trouver le départ sans vous appeler, des picots qui ont été changés sur l’app, une randonnée faite en sens inverse, des coins non balisés très sauvages…), les autres jours se sont très bien déroulés avec l’app.
J’ai apprécié le dîner à la auberge traditionnelle ainsi que le dej à la ferme auberge. En revanche j’ai fait la visite chez le vigneron mais c’était vraiment très juste pour y être a 16h30 et pas très envie de déguster après toute l’énergie dépensée sur cette dernière rando exigeante.
L’app pourrait conseiller davantage de visites à faire après les randos comme il est conseillé de visiter Kaisersberg.
Je recommande vivement ce séjour et cette formule
Note: 4 / 5
(petites) remarques
Bonjour,
séjour très agréable à la découverte des Vosges.
Hébergement au top (supplément chambre nature), accueil chaleureux et sympathique, repas parfaits en quantité et avec des produits de qualité, le seul bémol … le bassin s’est transformé en piscine municipale le dernier jour avec des enfants extrêmement bruyants que j’ai dû rappeler à l’ordre (jeudi 15/08).
Concernant la rando n°1 (Collet du Linge), le GPS s’est un peu « perdu » avec les boucles qui se croisent et la partie hors sentier est à revoir, elle est limite dangereuse avec les herbes hautes (un champ d’orties … aÏe) et impossible de voir où l’on met les pieds avec le risque de croiser un vipère !
Le diner à l’auberge des Bagenelles (jour 4 les Brézouards) nous semble inutile (c’est un avis personnel) même si le repas est bon et l’accueil agréable, il nécessite un trajet en voiture dont on pourrait se passer, les repas à l’hôtel sont largement aussi bons.
Enfin, pour la dernière rando (vignoble de Ribeauvillé et Taennchel), nous avons annulé la visite chez le viticulteur, le timing avec un RDV à 16 heures et beaucoup trop « short » sauf à partir à l’aube (on est des randonneurs, mais quand même, c’est les vacances).
Pour finir, un grand merci pour ce magnifique séjour très bien organisé.
Bien sportivement et au plaisir de repartir avec vous.
Gilles
Note: 5 / 5