DÉCALAGE HORAIRE :
1 h de moins en hiver
CHANGE: La monnaie locale, l'Ouguiya, n'est pas une monnaie convertible. Il vous suffira donc d'emporter des billets de 5, 10, 20 et 50 € que vous pourrez changer selon vos besoins à votre arrivée à l'aéroport d'Atar ou au bureau de change en ville. 1 € = 437,4 Ouguiyas (UOM) au 12/03/2018
INDICATIF TÉLÉPHONIQUE: 00 222
SÉCURITÉ
Les autorités mauritaniennes ont renforcé considérablement la sécurité en Adrar :
- par une présence militaire (mauritanienne et française) consolidée, mais discrète.
-par une amélioration du réseau téléphonique et des liaisons radios
-par une veille permanente des autorités locales.
- Toute la zone rouge à l'Est du pays sur la carte du site Conseils aux Voyageurs a été déclarée par l'état mauritanien zone Interdite, et est occupé par des bases militaires quadrillant la région.
Ainsi, ce rideau de fer, à plus de 500km des zones de trek, protège efficacement le pays de toute incursion terroriste.
Cette sécurité retrouvée est largement confortée par une vigilance globale de toute la population de l'Adrar, qui manifeste une bienveillance totale au tourisme, et donc un accueil sans pareil au visiteur. C'est cette population, très hostile aux terroristes, qui est au fond la meilleure protection de la Mauritanie pour les visiteurs.
Témoin de cette sécurité retrouvée, le vol charter Paris-Atar est remis en place, le site "Conseils aux voyageurs a modifié son avis et ne déconseille plus formellement la destination, et toutes les agences de trek reprogramment la Mauritanie.
REPÈRES GÉOGRAPHIQUES
LE PAYS
La population de la Mauritanie est estimée à près de 4,3 millions d'habitants en 2018
Superficie : 1 030 700 km2.
La densité de population est de 3,78 habitants au km2, ce qui prouve le caractère désertique du pays.
Capitale politique et administrative : Nouakchott (" le puits aux coquillages ", en Arabe) compte environ 900 000 habitants. C'est une ville en pleine urbanisation qui sait néanmoins garder son caractère traditionnel.
Capitale économique : Nouadhibou (" le puits du chacal "). Elle est située à 500 km au nord de Nouakchott. Cité vouée à la pêche industrielle età l'export tion de minerai de fer. La langue : La langue officielle est l'Arabe. Néanmoins, 80 % du travail administratif se fait en français.
Le relief : La côte mauritanienne est rectiligne et inhospitalière. Le sable est omniprésent et avance vers le nord d'une dizaine de mètres par an, ensevelissant des joyaux comme l'ancienne ville de Chinguetti. À l'est de Ouadane, le désert s'étend jusqu'à la frontière malienne et au-delà ... jusqu'à la mer Rouge. Nous sommes au point de départ du plus grand désert du monde, le Sahara. Ici, il n'y a aucune trace de vie humaine et les voyages ne se comptent plus en kilomètres mais en semaines, en mois voire en années. Outre le sable, le centre et le nord du pays offrent un paysage rocheux. Les falaises tabulaires et les canyons de l'Adrar font penser à la surface lunaire.
Le point culminant du pays est le Kédiat d'Idjil (915 mètres) et se situe dans la région de Zérouate. Enfin, les nombreuses palmeraies, dont les principales sont celles de Kiffa, Tidjikja et de l'Adrar font le charme de la Mauritanie.
Elles se situent sur un point d'eau, là où naguère, on découvrait un lac.
Le fleuve Sénégal forme la frontière sud du pays avec le pays du même nom. Ce fleuve mesure 1700 Km. Il prend sa source en Guinée et se jette dans l'océan Atlantique. Comme le Nil, en Egypte, il fertilise toute la vallée lors de ses crues annuelles, de juin à octobre. Cette région est nommée " le grenier de la Mauritanie ".
CLIMAT
Il est toujours très difficile de donner des précisions sur les températures exactes. Le "froid" nocturne commence à être sensible vers fin novembre et s'estompe à partir de la mi-février. Dans le désert, l'atmosphère est très sèche, on ne transpire pas ou très peu, ce qui fait que l'on a l'impression de ne pas se salir, ce qui est en partie vrai. En plein hiver, il n'est pas rare que la température soit voisine, parfois même inférieure à 5 °. La sensation de froid est augmentée par l'amplitude importante des températures entre le moment où le soleil brille encore et une heure plus tard lorsque la nuit est tombée laissant la place à un ciel clair et étoilé. L'atmosphère est généralement plus lumineuse et limpide en octobre et novembre, époque également privilégiée pour l'état des pâturages et des points d'eau après les orages de l'été. En résumé : De décembre à février : 20 à 30 ° dans la journée et 5 à 15 ° la nuit. Octobre, novembre, mars et avril : de 25 ° à 35 °
(parfois plus) dans la journée et 15 à 25 °la nuit.
PROBLÈMES ENVIRONNEMENTAUX
L'eau :
Elle n'est pas absente, mais demande parfois quelques efforts pour la puiser. Il convient donc de l'économiser par sagesse et responsabilité (surtout pour la toilette...). Cette eau n'a pas toujours un bel aspect et a quelquefois un goût particulier propre à chaque point d'eau. Nous vous conseillons d'emporter des pastilles purifiantes Micropur pour désinfecter l'eau mais aussi une petite bouteille "d'antésite " qui pourra parfumer agréablement votre eau. -Boire au moins deux litres d'eau par jour. On découvre toujours trop tard une déshydratation. Les tendinites ont souvent pour origine une insuffisance d'hydratation.
POINTS D'HISTOIRE
La préhistoire :
Les premières traces humaines en Mauritanie remontent à 600 000 ans. Les premiers peuples s'installèrent près des oueds, au nord du pays. Différentes civilisations se sont succédées jusqu'au début de l'ère chrétienne, découvrant tour à tour, le feu, la fabrication des outils pour la chasse. (Bifaces, lames, grattoirs, etc.). L'époque néolithique (- 8000 ans) reste la plus connue car elle nous a laissé des traces de toutes sortes, particulièrement dans l'Adrar : peintures rupestres représentant des scènes de chasse à l'antilope, au rhinocéros, aux girafes; outils de chasse et de pêche très affinés (pointes de flèches, etc.). L'homme du néolithique s'étend à toute la Mauritanie, se sédentarise près des zones fertiles (nombreux lacs, autour du fleuve Sénégal, côte atlantique), domestique les animaux et cultive les sols. Il invente et développe en outre l'industrie de la céramique.
Au début de l'ère chrétienne, le Sahara devient une route commerciale entre l'Europe et l'Afrique. Les richesses qui y transitent, favorisent, le développement des oasis qui deviennent des " ports du désert ".
Les almoravides :
Au XIe s, un homme, Yahya ben Ibrahim al-Agladi, tente, non sans force, de convertir le peuple mauritanien à l'Islam, au retour d'un voyage à la Mecque. Il fonde un monastère islamique sur une île située au large du pays qu'il baptise " al-Mourabitin ", ce qui donnera " almovaride ". Les Almovarides sont à l'origine de la guerre sainte " Jihad " qui visait à convertir les royaumes d'Afrique à l'Islam. Cette guerre dure près d'un siècle.
La colonisation française :
C'est au XIXe s, alors que les émirats règnent sur l'ensemble du territoire que les Français, installés depuis le XVIIe s au Sénégal, vont éprouver le désir de contrôler le commerce de la gomme arabique utile à l'industrie pharmaceutique européenne. Ils cherchent également à constituer un bloc homogène en Afrique de l'ouest - l'AOF - qui soit en relation avec leurs possessions du Maghreb. La Mauritanie passera du statut de protectorat à celui de colonie en 1920. La ville d'Atar fut, ente 1908 et 1960 la plus importante base de l'armée française. Le 28 novembre 1958, la République Islamique de Mauritanie est proclamée et donne une autonomie au pays jusqu'au 28 novembre 1960, date à laquelle la Mauritanie acquiert son indépendance.
PEUPLES, ETHNIES ET LANGUES
Les Maures occupent les 9/10 du pays et représentent environ les 2/3 de la population. L'ensemble social « maure » ne se rattache pas tant à une spécificité ethnique qu'à un ensemble culturel caractérisé par la langue, le hassanya (dialecte arabe), et par ses origines nomades arabo-berbères. Ils rassemblent différentes tribus : les Hassanes, tribus nobles et guerrières d'origines; les tribus maraboutiques (Tolbas ou Mrabtin); les Mallemins, forgerons; les Iguiawen, griots, musiciens et poètes; les Némadis, chasseurs d'antilopes de l'est; les Imraguen, pêcheurs noirs de la côte atlantique. Les Mauritaniens d'origine négro-africaine dominent, en terme de population, dans les régions du sud, le long de la vallée du fleuve Sénégal. Les ethnies sont les mêmes que de l'autre côté de la frontière, au Sénégal ou au Mali. Les Haal Pularen constituent le groupe le plus largement représenté, il comprend les Toucouleurs et les Peuls. Les Soninké, également surnommés les Sarakolé, s'y trouvent aussi en assez grand nombre. Puis viennent les Wolofs.
La nourriture : Compte tenu du climat et de la localisation, il est rarement possible de se procurer des légumes et des fruits en quantité. Les menus sont donc évidemment simples, très proches de ceux consommés par les sahariens, car c'est le type de nourriture qui s'adapte le mieux au climat et à la vie itinérante. Vous pourrez, si vous le souhaitez (et nous vous le conseillons), compléter par quelques aliments énergétiques apportés de France dans vos bagages. Par exemple : quelques barres de céréales, du fromage emballé, quelques fruits secs...
L'eau : Elle n'est pas absente, mais demande parfois quelques efforts pour la puiser. Il convient donc de l'économiser par sagesse et responsabilité (surtout pour la toilette...). Cette eau n'a pas toujours un bel aspect et a quelquefois un goût particulier propre à chaque point d'eau. Nous vous conseillons d'emporter des pastilles purifiantes Micropur pour désinfecter l'eau mais aussi une petite bouteille "d'antésite " qui pourra parfumer agréablement votre eau.
-Boire au moins deux litres d'eau par jour. On découvre toujours trop tard une déshydratation. Les tendinites ont souvent pour origine une insuffisance d'hydratation.
UN COMPORTEMENT RESPONSABLE
US ET COUTUMES
Le thé :
Le respect des traditions et des coutumes constitue le code de courtoisie du touriste. La première épreuve à laquelle tout visiteur est soumis est le cérémonial du thé. L'usage généralisé du thé vers 1925, a modifié profondément le milieu saharien. Comme l'alcool en Europe, c'est le symbole des relations sociales. L'usage du thé rompt la monotonie des jours, c'est devenu un besoin, une drogue. Concentré et très sucré, c'est aussi la boisson tonique et remontante. La préparation en est minutieuse, les ustensiles immuables : une bouilloire, deux théïres et de petits verres.
Le thé a ses rites, les ignorer, c'est risquer de froisser son hôte. Les invités se voient proposer trois verres. Une règle cependant : Si vous accepter le premier thé (le plus fort), vous ne pouvez pas refuser les deux autres. Vous pouvez refuser le premier thé et accepter le second (moins fort) alors vous ne pouvez pas refuser le troisième. Vous pouvez n'accepter que le troisième (le plus léger) pour raison de santé par exemple.
SAVOIR VIVRE (DONT PRISE PHOTOS)
Conditions de participation et de vie :
Ce type de séjour en Mauritanie s'adresse à des personnes, prêtes à s'adapter à une autre culture, et désirant privilégier les rencontres, les échanges, dans un dépaysement total. On ne peut pas vouloir vivre fortement quelque chose de " différent " et conserver tous les avantages de sa vie habituelle. On doit savoir accepter des conditions de vie en plein air, avec un confort et des conditions d'hygiène rudimentaires (se contenter d'une toilette très sommaire pendant plusieurs jours : une douche dans le désert, au-delà du fait que ce n'est pas envisageable, aurait quelque chose de très inconvenant dans un milieu où l'eau manque dramatiquement) ; une nourriture simple (nous rappelons que l'importation d'alcool est strictement interdite). Et surtout avoir pleinement conscience de vivre quelques jours dans un isolement total, sans téléphone, parfois à plusieurs jours du premier village.
Pour le bon déroulement de votre randonnée, nous avons fait le maximum mais bien vivre le voyage dépend surtout de vous-même, de l'atmosphère de cordialité que vous saurez faire régner entre vous et les hommes du désert dont la bonne volonté, la joie de vivre et l'enthousiasme vous seront précieux. Pour cela, il est nécessaire de faire preuve de compréhension, d'acceptation des réalités locales et d'esprit de groupe donc d'avoir un minimum de sens d'adaptation.
POURBOIRES
Il est de tradition de donner une enveloppe à la fin du circuit au guide et pour l'ensemble de l'équipe (cuisinier, chameliers). Montant recommandé : 20 € à 30 € par participant