L’ESPRIT DU SÉJOUR
Randonner, c’est se mettre à l’écoute de son corps et de tout ce qui l'entoure mais c'est aussi s'arrêter pour s'émerveiller, s'ouvrir à la nature.
Randonner, c'est aller à la rencontre de l'autre au détour d'un sentier ou d'un village, rencontre apportant la dimension humaine à la découverte d’un pays.
QUI ETAIT ST JACQUES ?
Histoire ou Légende ? L'Evangile nous dit que Saint Jacques était un des douze apôtres du Christ. C'était le fils de Zébédée et de Marie Salomé. Il était frère de Saint Jean et apparenté au Christ par sa Mère. Hérode le fit périr par le glaive. L'Eglise le désigne sous le nom de Saint Jacques le Majeur pour le distinguer de l'autre apôtre Jacques, dit le Mineur, qui fut chef de l'église de Jérusalem après la mort du Christ.
La légende nous dit qu'après la Pentecôte, Saint Jacques alla évangéliser l'Espagne. Il débarqua en Andalousie sur la côte méditerranéenne et de là il se rendit en Galice située à l'extrémité Nord-Ouest de la péninsule Ibérique. Après quelques années d'apostolat, il revint à Jérusalem où il fut décapité. Deux de ses disciples, Théodore et Athanase, mirent son corps dans une barque et prirent la mer. La barque, poussée par le vent et les eaux, vint s'échouer au fond d'un estuaire de Galice où devait naître par la suite la ville d'Iria Flavia qui porte de nos jours le nom d'El Padron. Ses deux disciples enterrèrent le corps de l'apôtre à l'intérieur des terres, en un lieu où sera érigée la ville de Saint Jacques de Compostelle.
LE CHEMIN DE COMPOSTELLE
Ce n'est qu'au début du Xème siècle qu'un ermite nommé Pélage aura des visions. Il alertera Théodomir, l'évêque d'Iria Flavia. Ils découvriront trois tombeaux qu'ils identifieront comme étant ceux de Saint Jacques et de ses deux disciples. Sur les lieux de la découverte les rois de Galice feront construire d'abord une église rustique, puis une deuxième plus luxueuse qui attireront les premiers Pèlerins. La deuxième église élevée au rang de cathédrale sera prise et détruite par les Maures. A sa place, sera construite la cathédrale romane que l'on admire encore de nos jours. Saint Jacques deviendra le patron de l'Espagne et le symbole de la reconquête sur l'Islam. Au XVIIIème siècle, par crainte des incursions anglaises, les tombes de Saint Jacques et de ses deux disciples seront murées dans la crypte de la cathédrale et on en perdra la trace. Il faudra attendre le XIXème siècle pour remettre à jour les trois tombeaux. Le pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle est un des trois grands pèlerinages de la Chrétienté avec ceux de Rome et de Jérusalem. Il a connu son apogée au XIIème siècle. Sous l'impulsion des Papes, de l'ordre de Cluny, des royaumes catholiques du nord de l'Espagne et de divers ordres hospitaliers, il est alors un formidable moyen de communication. Dans l'Europe médiévale, il draine, des hommes, des idées, des cultures, des techniques.
La Guerre de 100 ans entre la France et l'Angleterre, la Réforme, l'émergence des monarchies absolues, la Révolution Française avaient réduit son importance, mais en ce début du XXIème siècle, on constate un renouveau du Pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle.
Ainsi, le « Chemin » fut pendant douze siècles une ligne de convergence des courants de pensée, des styles artistiques et architecturaux…, le fil conducteur des grands mouvements humanistes et spirituels.
Entré aujourd’hui dans la modernité, déclaré par le Conseil de l’Europe « Premier Itinéraire Culturel Européen » et « Patrimoine Mondial de l’Humanité » par l’UNESCO, le périple vers Santiago de Compostela, qu’il reste un pèlerinage pour certains, ou un grand et beau voyage pour d’autres est un enchaînement de merveilles. Jalonné de petites chapelles et de grands monastères, traversant des villages et des villes à l’ambiance médiévale avec leurs hospices, leurs églises ou leurs cathédrales construites par les meilleurs bâtisseurs de chaque époque…
BIBLIOGRAPHIE
1 . Guides et topo guides :
- Le topo guide de la Fédération Française de la Randonnée Pédestre : GR 65 Sentier de St Jacques de Compostelle : GENEVE - LE PUY (Ref 650), LE PUY - FIGEAC (Ref 651), FIGEAC - MOISSAC (Ref 652), MOISSAC - RONCEVAUX (Ref 653).
- Le guide pratique du Pèlerin « Le Chemin de Saint-Jacques en Espagne de Saint-Jean-Pied-de-Port à Compostelle ».
- Le guide pratique du Pèlerin « Le Chemin Côtier - Camino del Norte - Vers Saint Jacques de Compostelle - De Bayonne au Cap Finisterre ».
- Guide Gallimard Saint Jacques
- Les Chemins de St Jacques de Genève au Puy en Velay (Association Rhône Alpes des Amis de St Jacques. www.amis-st-jacques.org
- Guide Européen des Chemins de Compostelle de Jean Bourdarias et Michel Wasielewski - Librairie Arthème Fayard - Ce guide de très bonne qualité est rédigé à l'attention des automobilistes. Il peut cependant servir aux piétons sur les itinéraires de Paris et de Vézelay où il n'y a pas de guide pédestre et aux cyclistes sur l'ensemble de la France.
- Le chemin d'Arles - Vers Saint Jacques de Compostelle - Guide pratique du pèlerin de Provence en Espagne de Louis Laborde-Balen P. Macia J.-P. Sirejol aux Editions Randonnées Pyrénéennes.
- Sur les Chemins de Compostelle (regroupe la partie française et espagnole) Patrick Huchet / Yvon Boelle, Ouest France - 1999.
- Guides de poche du randonneur et du pèlerin sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle - F. Lepère. Ed. Lepère - février 2009.
- Le guide du Pèlerin de St Jacques de Compostelle, Jeanne Viellard (J.Vrin).
2 . Histoire, voyage, reportage photos :
- Les chemins de Saint Jacques de Yves Bottineau. Arthaud. Histoire, Voyage.
- Sur les chemins de Saint Jacques de René de la Coste-Messeliére. Perrin - Histoire et Photos.
- Les chemins de Compostelle en terre de France de Patrick Huchet - Éditions Ouest France - Histoire, voyage, photos.
- Chemins de Compostelle en terre d'Espagne de Patrick Huchet, Éditeur : Ouest France - Collection : Itinéraires de découvertes ISBN : 2737324718
- Le chemin de Saint Jacques de Compostelle de Lobato et Xurxo . Éditions Lunwerg - Histoire, voyage, photos.
- Compostelle. Le grand Chemin de Xavier Barral I Altet chez Gallimard - Histoire.
- Les pèlerins du Moyen Age de Raymond Oursel - Éditions Fayard.
- Vers l'étoile de Compostelle - Hors-Série de Pèlerin Magazine - Consacré aux routes de Saint-Jacques de Compostelle en France et en Espagne. 67 pages.
- Les chemins de Compostelle - Éditeur MSM.
- Compostelle, le Grand Chemin, Xavier Barral, Découverte Gallimard
- La légende dorée - Jacques de Voragine, Point Seuil 1998. Ce livre ne se soucie pas tant de l’histoire que de romancer la vie des saints : où comment se construisent les légendes.
3 . Récits de pèlerins, témoignages :
- Priez pour nous à Compostelle de Pierre Barret et Jean-Noël Gurgand. Éditeur Hachette Littératures. Témoignage sur la vie des pèlerins du Moyen Age.
- L'Ange de Compostelle de Serge Grandais, frère de Saint Vincent de Paul chez Brepols 1997.
- Le Par-Chemin de Compostelle, Philippe Emmanuel Rausis, moine Dominicain chez Ad Solem 1995.
- Retour à Conques - Jean-Claude Bourles, Ed. Petite Bibliothèque Payot / Voyageurs : Partis du Puy-en-Velay, deux marcheurs entreprennent la grande randonnée 65 qui, à travers la Haute-Loire, la Lozère et l'Aveyron, les conduira à Conques.
- Passants de Compostelle - Jean-Claude Bourles, Ed. Petite Bibliothèque Payot / Voyageurs : l’auteur interroge les pèlerins mais aussi des témoins privilégiés : agriculteurs, commerçants et tous ceux, laïcs ou religieux, qui voient se succéder les "passants de Compostelle" et parfois les accueillent.
- Le grand chemin de Compostelle - Jean-Claude Bourles, Ed Petite Bibliothèque Payot / Voyageurs : Chemin de foi, chemin de savoir et d'échanges, chemin d'initiation : Compostelle fut tout cela, et plus encore. Mais qu'en est-il aujourd'hui ?
- Je pars - Hans-Peter Kerkeling, Paris, les arènes, 2006 Traduction 2008 Antoine Robin, 256p : Vendu à plus de 2.5 millions d’exemplaires, ce récit d’un humoriste allemand renouvelle le genre du récit de pèlerinage.
Les librairies La Procure, spécialisées sur la religion catholique, offrent un large choix d’ouvrages. Un exemple de librairie à Paris : La Procure 3, rue de Mézières 75006 Paris, Tél. : 01.45.48.20.25. Il y en a également en province. www.laprocure.com
4 . Romans :
- Les étoiles de Compostelle de Henry Vincenot. Éditions Denoël - Existe aussi chez Gallimard collection Folio et chez De la Seine.
- Le Pèlerin de Compostelle de Paulo Coelho. Éditions Anne Carrière - Existe aussi en collection Le Livre de Poche.
- Immortelle randonnée de Jean-Christophe Ruffin. Editions Guérin.
CARTOGRAPHIE
1 / 25 000 IGN 2832 Montbrison
1 / 25 000 IGN 2833 Firminy
1 / 25 000 IGN 2733 Arlanc
1 / 25 000 IGN 2734 Craponne sur Arzon
1 / 25 000 IGN 2735 Le Puy en Velay
Nous vous fournissons le topo-guide de la FFRP GR 765 : Sentier vers St Jacques de Compostelle : Lyon-Le Puy.
ADRESSES UTILES
- Association Rhône Alpes des Amis de St Jacques : Pour mieux vous renseigner, une permanence est assurée à l'adresse : ARA - Maison des associations 5, place Saint-Jean 69005 - LYON, (le premier jeudi de chaque mois de 17 h 00 à 19 h 00, sauf en août) et dans chacune des délégations départementales. www.amis-st-jacques.org
Si vous habitez Rhône-Alpes, toute correspondance, demande de renseignements, demande de carnet de pèlerin, doit être envoyée à la délégation correspondant à votre département de résidence. Vous pouvez consulter l’adresse correspondant à votre département sur le site www.amis-st-jacques.org.
La plupart des renseignements pratiques de cette fiche technique sont tirés du guide pratique édité par cette association.
- Fédération française de la Randonnée Pédestre de Haute-Loire : 21, rue Collège - 43000 Le Puy-en-Velay www.rando-hauteloire.fr
- Association de Coopération Inter-Régionale « Les Chemins de St Jacques », 4 rue Clémence Isaure 31000 Toulouse (métro Esquirol), Tel : 05 62 27 00 05, www.chemins-compostelle.com, chemins.de.compostelle@wanadoo.fr.
- Société des Amis de St Jacques, 8-8bis rue Jean-Bart, 75006 Paris (à côté de Saint-Sulpice). Tel. 01 43 54 32 90 www.amis-de-compostelle.fr
- Compostelle 2000, 11, Rue Hermel 75018 Paris Tel : 01 43 20 71 66 Email : compostelle2000@orange.fr ou www.compostelle2000.org
- Office du tourisme espagnol, 22 Rue St Augustin 75002 Paris Tél : 01 45 03 82 50
LIENS INTERNET
INFORMATIONS RELIGIEUSES : CREDENTIAL | CREANCIALE | COMPOSTELLA
La Crédential
Ce document, dans la tradition du pèlerinage vers Compostelle, est une accréditation délivrée à celui qui accomplit ce périple afin d'authentifier sa motivation spirituelle. Invitation à la rencontre et au respect de l'hôte, elle le recommande auprès de tous ceux qu'il croisera le long de sa pérégrination. Elle n'ouvre à aucun droit particulier. Elle permet toutefois l'accès aux gîtes espagnols. Un tampon, obligatoire à chaque étape, apposé par le prêtre, la mairie, l'office de tourisme ou l'hébergeur, atteste du passage.
Les associations des amis de St Jacques sont habilitées pour délivrer cette crédential.
Vous pouvez l’obtenir aussi en remplissant le formulaire de commande sur le site :
www.chemins-compostelle.com/boutique, en joignant un chèque de 10 € à l’ordre de l’ACIR au minimum 10 jours avant la date de départ
Association de Coopération Inter-Régionale "Les chemins de Saint-Jacques de Compostelle"
4, rue Clémence Isaure - FR-31000 TOULOUSE (métro Esquirol)
Tel : +33(0)5 62 27 00 05 ou accueil@chemins-compostelle.com
La Créanciale
Document analogue délivré par un représentant de l'église après un entretien, "occasion d'un dialogue fraternel" et "signe d'un accueil confiant et réciproque". Il n'est pas nécessaire d'être chrétien pour l'obtenir.
S'adresser aux prêtres ou contacter l'évêché de votre diocèse, tous très inégalement informés et intéressés.
Une Créanciale est un document de recommandation attestant de l’état de pèlerin ; elle engage celui qui la délivre comme celui qui la présente à ses hôtes le long du chemin. C’est un signe d’appartenance au peuple des pèlerins et c’est aussi le signe d’accueil confiant et réciproque entre le pèlerin, Chrétien ou pas, et l’Eglise car cette Créanciale doit être remise en mains propres après un entretien avec un délégué représentant explicitement l’Eglise catholique sur le sens chrétien du pèlerinage.
La Compostella
Sorte de diplôme délivré par la Cathédrale de Compostelle à ceux qui ont accompli les 100 derniers kilomètres à pied ou les 200 derniers kilomètres à vélo ou à cheval.
L’attestation du pèlerinage (Compostella) est donnée à St Jacques de Compostelle au vu de la Créanciale dûment tamponnée aux haltes quotidiennes pour tout ou partie notable du chemin.
PRINCIPALES CURIOSITES ET POINTS D'INFORMATION
La voie Bolène :
Pendant l’Antiquité, la voie Bolène part de Lyon, capitale des Gaules pour relier l’Aquitaine. Elle traverse le Forez du nord-est au sud-ouest, en passant par Feurs, Chézieux (entre Moingt et Saint-Romain-le-Puy), Saint-Georges-Haute-Ville et Usson-en-Forez, pour ensuite rejoindre Saint-Paulien, Rodez, Toulouse et Bordeaux. Elle fait partie d’un plan de restauration et de développement du réseau routier de la Gaule, mis en place sous l’empereur Auguste, par son gendre Agrippa, au cours du Ier siècle après J.-C. Son rôle est militaire, politique et économique.
Au Moyen Âge, les axes de circulation changent. Le Grand Chemin de Forez est un important axe de communication traversant le comté selon un axe nord-sud et le reliant à des régions commerciales plus lointaines (foires de Champagne, ports du Languedoc). Marchés et foires se développent le long de son tracé, attirant les populations qui viennent s’établir près de ces pôles économiques dont Montbrison est le plus important. À la fin du Moyen Âge, un nouvel axe commercial se créé entre Lyon et l’Aquitaine via Le Puy-en-Velay, assurant l’essor de Saint-Bonnet-le-Château. Il reprenait en partie l’itinéraire conduisant au pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Pendant des siècles, voyageurs et marchands ont emprunté ces axes et participé à l’enrichissement de ces villes.
St Romain Le Puy :
Piton volcanique et point de vue
Eglise (crypte carolingienne : nef, chœur et fresques du Xème au XVème siècle)
St Georges-Haute-Ville
De la place de l’église : point de vue sur la plaine du Forez et le Pic de St Romain le Puy
Chapelle romane de Monsupt
Vestiges médiévaux du château
L’histoire de Saint-Georges-Haute-Ville est étroitement liée à celle de Montsupt jadis appelé Alta Villa. Elle remonte probablement au-delà de l’époque romaine voir celtique. La voie Bolène (ou voie des Bornes), qui assurait le déplacement des troupes romaines de Lyon à l’Aquitaine traversait la commune au pied du Pic à Montsupt. Elle drainera ensuite les pèlerins gagnant le Puy et St Jacques de Compostelle. Au sommet du Pic basaltique de Monsupt se dressait l’une des plus anciennes forteresses du Forez (XIIème siècle). En subsiste encore les restes d’une Tour et une Chapelle fortifiée récemment restaurée qui a conservé un curieux petit clocher à double arcature. Cette forteresse était la propriété des Comtes du Forez qui passa à la famille des Bourbons en 1339. Détruit à la Révolution, le château servit alors de carrière. A noter que Saint Georges possédait un rare moulin à vent. A la limite de Saint Romain le Puy, la cheminée d’une tuilerie, encore en activité au début du XXème siècle, témoigne de la fabrication de briques.
Margerie Chantagret :
Croix du Casson XIIIème siècle
Soleymieux :
Vestiges de la voie Bolène (voie romaine qui partait de Lyon)
Le hameau du Pont est certainement le plus vieux site de Soleymieux. Il est traversé par la voie romaine qui allait de Lyon à Bordeaux (province d’Aquitaine). On peut encore voir le gué romain, en dessous du pont médiéval. Le pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle emprunte la voie Bolène. Elle se superpose en partie sur la voie romaine d’Aquitaine. Le tracé, modifié, est dicté par les nouveaux centres de vie (hostellerie, prieuré, crypte, reliques..). Les chemins de pèlerinage étaient souvent bordés par des maladreries et des cimetières. C’est le cas au Pont, où l’on trouve une léproserie et un Martoret (cimetière) en 1394. Des moulins appartenant aux Hospitaliers, sont cités au Pont dès 1253. 24 moulins ont fonctionné au cours des siècles. En 1950, le Pont résonnait encore du bruit de ses ateliers : un moulin à grain, deux moulins à huile de colza, une fabrique de galoches, un ferronnier, deux scieries, une fabrique de soie à coudre et cordonnets et une fabrique de moulinage de soie... De cette bouillonnante activité, il ne reste que d'immenses bâtiments vides attendant une hypothétique conversion. Le pont enjambant la Mare possède une arche, sur ses parapets sont gravées de petites croix de protection.
St Jean Soleymieux
Eglise XIIème - XVème siècle, crypte XIème siècle
Fontaine XVIème siècle
La Chapelle en Lafaye :
Eglise (nef XIIème siècle, porche XVIème siècle)
Marols
Eglise Saint Pierre
On a retrouvé des traces de travaux préhistoriques au lieu-dit «Les Rochers» avec une enceinte en pierres sèches, des poteries et un menhir. Le nom du village vient probablement des racines celtiques maros = grand et ialo = clairière. Le territoire était riche en bois, en terres agricoles et en pâtures. La première mention du village apparaît au XIème siècle dans le cartulaire de Savigny. Marols est alors une des châtellenies du comté de Forez. Le prieuré de Saint-Romain-le-Puy y a installé au XIIème siècle un petit prieuré avec une chapelle pour mettre en valeur les terres qu'il possédait. On note en 1291 la mention d'un château à Marols. Les XII et XIIIème siècles ont été prospères mais le déclin est arrivé au milieu du XIVème siècle avec la guerre de Cent Ans et la peste noire. Le village et l'église sont fortifiés. Au XIIIème siècle les moines de l'abbaye d'Ainay laissent la place aux chanoines de Saint-Just de Lyon. En 1323, François de Saint-Priest (mort en 1362), dit Chinard, est châtelain comtal de Saint-Bonnet-le-Château, Marols et Lavieu. Il est conseiller du comte de Forez Jean Ier, puis de son fils Guy ou Guigues VII. Le village dû subir les troubles des guerres de religion. Le baron des Adrets et ses troupes protestantes prennent le village et incendient les maisons. En 2011, Marols se voit accordé le titre de village de caractère suite aux rénovations effectuées en son sein depuis quelques années. En 2013, Marols devient également un village d'artistes. En effet, de nombreux artistes (peintres, sculpteurs, ...) sont présents dans le village et exposent leurs œuvres.
Montarcher
Ancien château, église XIIème siècle, musée de l’audiovisuel, eau de source exploitée.
Montarcher, à 1160 mètres d’altitude, est le plus haut village de la Loire et un des villages de la Loire des plus petits avec ses soixante-dix habitants. De son château bâti au Moyen Age par les comtes de Forez, il ne reste presque plus rien. Mais du porche de sa magnifique petite église romane des XII-XVème siècles, on découvre par beau temps un extraordinaire panorama, allant du Mont Blanc à la chaîne des Sucs de Haute-Loire, jusqu’au Mézenc et à la Margeride.
Usson en Forez
A 930 mètres d’altitude, sa position géographique lui confère le nom de « Porte de l’Auvergne ». Les randonneurs peuvent en profiter pour visiter le musée rural d’Usson qui occupe les anciens bâtiments de la congrégation des religieuses Saint-Joseph (constructions des XVIIIème et XIXème siècles). Depuis 1992, date de sa création, l’écomusée des monts du Forez valorise un patrimoine exceptionnel illustrant les traditions et savoir-faire du Haut-Forez. Au cœur d’une muséographie contemporaine, le musée présente 2500 m² d’expositions permanentes et temporaires. Il faut également prendre le temps de découvrir le Jardin de l’Ecomusée d’Usson-en-Forez : plantes médicinales, fleurs, légumes, arbres, arbustes et plus encore, 136 plantes sont recensées.
Train touristique du Haut Forez :
Longue de 42 km la ligne à voie normale relie Estivareilles dans la Loire à La Chaise Dieu en Haute-Loire. Cette ligne de montagne sinueuse, au profil sévère comporte de nombreuses rampes et traverse une terre qui, indolente sous l’accablant soleil d’été, retrouve son caractère sauvage et austère lorsque "la burle" souffle des congères de neige sur les plateaux.
Le Chemin de César
Il s’agit d’une ancienne voie romaine. Au contraire de la Bolène, cette voie militaire évite la plupart des hameaux et des lieux habités situés à proximité, ainsi que les sommets ou les lieux de culte. Elle reliait autrefois Lyon jusqu'à Agen.
Chomelix
Eglise St Pierre (XIVème siécle) ornée de deux coquilles Saint-Jacques.
Chomelix vient du latin « Chalmelis » qui signifie « chemin des eaux », caractéristique typique de la commune, traversée par plusieurs petits ruisseaux et par deux rivières l’Arzon et la Chamalière. Les deux bourgs fortifiés de Chomelix Haut et Bas sont bâtis en ellipse autour de leur ancien château aujourd’hui disparu.
St Paulien
L’église romane de Saint Georges (XIIème siécle).
Elle est édifiée en pierre de taille assemblée en grand appareil. Ses maçonneries présentent une belle polychromie résultant de la combinaison de blocs de couleur blanche, grise, noire, beige, brune, rose et mauve.
Musée archéologique Michel Pomarat
Les maisons d’assemblée (ou maisons de la béate)
Vous pourrez retrouver des vestiges de l’ancienne capitale du Velay, l’antique Ruessium qui fut le siège de l’évêché transféré par la suite au Puy-en-Velay. À la croisée d’importantes voies de communication à l’époque gallo-romaine, Saint-Paulien s’est développé, par la suite, autour de la collégiale Saint-Georges.
Polignac
La forteresse laisse une impression de puissance et saisit le visiteur : entouré de pentes escarpées, le rocher volcanique sur lequel elle se trouve, constitue le socle idéal pour dominer tout le pays, guetter au loin et se mettre à l’abri des assauts. Cette imprenable forteresse médiévale avec chemin de ronde et système défensif unique fut le berceau de la famille de Polignac, l’une des plus illustres du Velay. Le puissant donjon du XIVème siècle (32 mètres) permet de jouir d’un panorama exceptionnel sur le bassin du Puy-en-Velay et au loin les monts du Velay, les massifs du Meygal et du Mézenc. La forteresse qui reçoit la visite de François Ier en 1533, a été abandonnée au XVIIème siècle au profit du château de Lavoûte-Polignac.
Le site a inspiré et séduit de célèbres visiteurs : Georges Sand y situe l’action d’un de ses romans, le marquis de Villemer et Prosper de Mérimée, premier inspecteur des monuments historiques, le classe dès 1840.
Le Puy en Velay (Haute-Loire) :
Office du Tourisme : 04 71 09 38 41.
Spécialités locales : dentelle, lentilles vertes, liqueurs et apéritifs du Velay.
Le site est l'un des plus extraordinaires de France. Au milieu d'une riche plaine se dressent d'énormes pitons volcaniques dont l'un est surmonté d'une chapelle romane.
- Cathédrale Notre-Dame : merveilleux édifice roman très influencé par l'Orient et l'art byzantin. Très belles fresques des XIème et XIIème siècles. "Trésor" exposé dans la sacristie.
- Cloître.
- Rocher Corneille pour la belle vue sur le bassin et la ville du Puy.
- Chapelle St-Michel d'Aiguilhe (fin du Xlème siècle).
Messes
Messe à 9 h célébrée par les chanoines, à la cathédrale du Puy (tous les jours, durant toute l’année).
Le dimanche, messe à 11 h pour les Pélerins de St Jacques de Compostelle (mais pas exclusivement).
Du 1er avril au 15 octobre : messe à 7 h suivie d’une bénédiction d’envoi.
Les prêtres seront aussi à la disposition des pèlerins pour donner le sacrement du pardon.
A la cathédrale du Puy en Velay, la Crédential vous sera proposée après la messe et bénédiction de 7 h.
Dans la journée, vous pouvez la demander à la sacristie (10 h / 12 h et 14 h / 18 h en saison) : 04 71 05 98 74.
Au Puy en Velay, possibilité de se rendre au Café du Pèlerin, nouveau lieu de convivialité pour boire un verre ou faire une pause, et découvrir le jardin : c'est ouvert à tous.
Horaires : 14 h / 18 h entre le 1er avril et le 15 octobre (entre le 14/7 et le 25/8 : ouvert de 12 h 30 à 20 h).
Adresse : 2 rue de la Manécanterie, au pied de la cathédrale.
Des personnes ayant déjà fait le chemin accueillent les randonneurs tous les jours entre 17 h 30 et 19 h 30.
Possibilité de visiter le musée Le Camino sur 4 étages, Compostelle présenté virtuellement !! Dans un superbe bâtiment en pierres du XVIème siècle.
http://www.lecamino.org/le-cafe-des-pelerins.html